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Article N°01 : Vous avez dit « secret ? » (Groupe de travail RéseauEval, mars 2002) »] Les membres de RéseauEval se sont demandés : « Comment un réseau de consultants peut-il fonctionner alors qu’il existe cette tradition du secret dans leur milieu ?» Sept sens sont alors balayés et une compétence mise au jour pour les consultants.

Article N°02 : Le secret dans les pratiques des consultants (Paule Porruncini et Catherine Gros, 2003) »] Comment concevoir l’obligation de savoir manier le secret quand on est intervenant ?

Article N°03 : L’intervenant et les rites (Groupe de travail RéseauEval, 2003) »] Quand les rites se sont affadis en rituels vidés de leur sens, le travail du consultant, par la stratégie du biais et à force d’habiletés, consiste à dénaturaliser les gestes répétés pour que d’autres rites se créent.

Article N°04 : Le donné à voir et le chercher à entendre (M. VIAL, 2005) Est évoqué le conte d’Andersen où les acariâtres crachent des crapauds et les gentils des roses et des joyaux. La lange du contrôle qui se donne à voir partout, cache la langue de l’évaluation qu’il faut bien, quand même chercher à entendre.

Article N°05 : Les références de l’intervenant. Comparaison des processus de l’expertise et de l’accompagnement. (M. Vial, 2005) Expert et accompagnateur ne peuvent se confondre, parce qu’ils n’ont pas les mêmes conceptions de l’évaluation, leur posture est strictement contradictoire. Ils n’appartiennent pas au même monde de références.

Article N°06 : L’évaluation, dimension de l’intervention (M. Vial, 2006) L’évaluation, si on ne la confond plus avec le contrôle, est une dimension inhérente aux métiers de l’intervention. Elle ne « s’assigne pas à résidence », elle est là. La reconnaître et lui donner de l’importance change tout le processus mis en place par le consultant.

Article N°07 : Le livre noir du coaching. (M. Vial 2006) On connaît le livre noir de la psychanalyse, de triste mémoire. Alain Gory avec son livre sur l’empire des coachs réitère. Accusés de tous les maux, cette pratique dans laquelle ne sont pas distingués les charlatans, des professionnels serait vendue au capital et aveugle sur ses risques de dérive…

Article N°08 : L’accompagnement professionnel : une pratique d’étayage (M. VIAL, 2007) Exhibition des principes fondamentaux de l’accompagnement professionnel comme l’une des pratiques d’étayage de l’autre.

Article N°09 : Evaluation par compétences et référentiel d’activités (M. VIAL, 2008) L’évaluation par compétences nécessite une étude de l’activité du sujet dans l’agir professionnel. Le référentiel d’activités devient un outil central de la formation, de l’autoévaluation continue.

Article N°10 : L’accompagnement comme pratique d’évaluation (M. Vial et N. Mencacci, 2008) L’accompagnement professionnel est une pratique d’évaluation à part entière.

Article N°11 : Une charte pour la formation d’adultes (M. Vial, 2008) La formation n’est ni une simple transmission de savoirs, ni une transformation de l’autre. C’est l’organisation d’un processus de changement accéléré où le formateur doit déstabiliser et contenir, contrôler et accompagner. Les trois thèmes anthropologiques de la face, de la place et du tiers peuvent servir à exhiber des principes pour une charte.

Article N°12 : Etre, Faire, Exister (M. Vial 2009) Une définition de l’évaluation comme travail du rapport au savoir contre l’être attribué, pour l’existence, Un parmi d’autres.

Article N°13 : Pourquoi un coach se ferait labelliser évaluateur ? (Groupe de travail, 2009) Ce texte explicite combien l’évaluation est un processus en permanence présent dans l’activité du coach, accompagnateur professionnel en individuel, ce qui en fait un des prototypes de l’évaluation située.

Article N°14 : L’ergothérapeute a-t-il les moyens de faire de l’accompagnement ? (I. Fabrizio, 2009) Dans son travail autour de l’élaboration du projet de vie de personnes en situation de handicap, l’ergothérapeute est soumis à deux démarches contradictoires. D’un côté, il doit se comporter en tant qu’expert du handicap et apporter des solutions, de l’autre il vise l’autonomie. Est ici analysé le discours d’un ergothérapeute sur sa pratique afin de savoir comment il appréhende cette complexité. Il semble important que l’ergothérapeute puisse se repérer, distinguer le guidage de l’accompagnement et comprendre le système dans lequel il agit afin de mesurer les risques qu’il prend. La prescription de sa tâche est floue et relève du domaine thérapeutique. Il est en difficulté pour rendre compte de son travail autrement qu’en effectuant un bilan. Il manque sans doute de formation. Enfin, c’est par l’acceptation des contradictions qu’il pourra devenir un praticien réflexif ; un professionnel qui s’autorise.

Article N°15 : Etudes et recherche ? Les pendules de la recherche (M. VIAL, 2010) Comparaison entre les études faites par les intervenants en organisation avec les recherches faites… par les chercheurs.

Article N°16 : La princesse et la dame de compagnie : qui accompagne qui ? (M. Vial 2010) Ne confondons plus analyse d’un champ lexical et analyse sémantique d’un mot. Le champ lexical auquel appartient un mot est l’ensemble des mots s’y rapportant (une déclinaison formelle) : le but est d’explorer les différentes formes. Ces mots ont en commun un hypéronyme, une étiquette qui les chapeaute. L’analyse sémantique d’un mot ne peut se faire sans l’examen de son champ sémantique. Le but est de trouver les significations portées par ce mot (les sens), pour le distinguer des mots de la même famille ; de caractériser le fonctionnement d’une unité lexicale, bien plus que de « définir » un mot. L’appartenance du mot accompagnement au champ lexical de l’étayage ne dit rien précisément sur le sens de accompagner par rapport à celui de compagnon ou de compagnonnage. On ne peut sauter de l’un à l’autre. Accompagner ne signifie pas partager le pain, comme on le lit parfois.

Article N°17 : Quelles actions, quelles activités dans l’accompagnement (M. Dulon, 2010) Est ici interrogée la double dimension de l’agir professionnel dans l’accompagnement entre action et activité, au cours d’un entretien mené en une séance avec un soignant qui exerce en santé mentale, dans le cadre d’un Centre Hospitalier Spécialisé où il se trouve confronté à de nouvelles formes de souffrances psychosociales, qui appellent de nouvelles modalités de soulagement qui peuvent entrer, dans certaines conditions, dans le champ de l’accompagnement.

Article N°18 : Evaluer le respect et la reconnaissance au travail. (A. Mamy-Rahaga et D. Abidi, 2010). Désormais ne se préoccuper que de la production ne suffit plus. L’évaluation de la perception du respect et de la reconnaissance s’inscrit dans un processus de ré-évaluation de la culture d’entreprise. Il s’agit donc de passer du « prévenir » au « percevoir ».

Article N°19 : Vous avez dit un guidage positif ? (M. Vial, 2010). Il existe donc un guidage qui ne soit pas coercitif, impositif, bref un guidage positif ! Quels sont ses critères ? Quelles qualités a ce « bon » guide ? Un texte de Mireille Cifali permet d’amorcer la réponse.

Article N°20 : Le travail de l’intuition, travail du corps, débat des valeurs. (M. Vial, 2010). Le rapport entre le corps et le débat des valeurs est un chantier pour comprendre l’intuition dans l’agir professionnel.

Article N°21 : L’évaluation est une pratique signifiante. Et tout le reste est de la littérature (M. VIAL, 2011). Glose d’un texte de Roland Barthes sur le Texte, appliqué à l’évaluation.

Article N°22 : La résistance au changement et l’absence de culture en évaluation (M. Vial, 2008, revu en 2011). La résistance au changement est un jugement de valeur qui, comme tous les jugements de valeurs, en dit plus long sur celui qui l’émet que sur celui qui en est l’objet. Si les professionnels se sentent attaqués, ils n’ont pas toujours torts : l’injonction de changer crée des défenses que l’évaluateur ferait mieux de questionner. La culture en évaluation qui ne se réduit pas au contrôle permettrait de le faire.

Article N°23 : Vous avez dit coach ou coche ? (M. Vial, V. Berthier, La Fontaine, 2011) »] Coaching, mot du commercial. On ne peut le traduire par coche ni par cocher, dommage. Le coach est la mouche du coche, qui accompagne, chemin faisant.

Article N°24 : Evaluation du tir a l’arc : le ‘savoir faire passer’ et le coaching (A. Mamy-Ragaha, 2011) »] Évaluation de l’activité de tir à l’arc où sont distingués onze revirements (« changement de directions attentionnelles » qui permet l’approfondissement et la venue du sens) nécessaires pour expérimenter le « savoir passer » et cesser de penser ce divertissement (« ce qui dit ‘en creux’ une question vive ») dans la pensée par objectifs et le fonctionnalisme. Ce tir à l’arc ainsi conçu peut devenir une activité tierce utilisée par le coaching « qui vise explicitement la sortie de la compulsion de mort et l’effectuation de la pulsion de vie ».

Article N°25 : La supervision, une relation d’évaluation qui n’a rien à voir avec le contrôle (M. Vial, 2012) La « supervision » professionnelle est un accompagnement individuel spécifique, différent du travail du coach. Ce n’est pas du contrôle, contrairement à ce que le terme désigne en psychanalyse. Le superviseur professionnel (superviseur de professionnels en ressources humaines) ne garantit pas le respect de la bonne pratique. il ne conseille pas. Il ne corrige pas. …

Article N°26 : Compétences collectives et processus d’apprentissage d’équipes : revue de littérature et débat (F. Rebetez, 2012) »] Pour faire face à l’émergence de nouvelles formes de complexité dans les situations professionnelles, l’organisation du travail a évolué vers des modalités de travail en équipe (Kouabénan & Dubois, 2000; Le Boterf, 2006; Tremblay & Amherdt, 2003; Van den Bossche, 2006; Van Offenbeek, 2001) dans le but de proposer des réponses intelligentes, pertinentes, efficaces, innovantes, etc., et dans une recherche de performance. La dynamique collective serait porteuse d’un potentiel particulier qui irait au-delà du «simple» cumul des individus. …

Article N°27 : L’accompagnement sous contrôle (M. Vial, 2013) »]Quand le contrôle surdétermine les situations d’exercice, l’accompagnement n’est plus une posture professionnelle. Ni le formateur en formation initiale, ni ledit « accompagnateur à l’emploi » ne sont en posture d’accompagnement.

Article N°28 : L’humour et l’accompagnement (F. Cenni-Goralczyk, 2013) »]Quand l’accompagnateur utilise l’habileté de l’humour, c’est qu’il a distingué l’humour moquerie d’un côté et d’un autre côté l’humour comme rapt, emprise : ce sont les limites, les ni…ni,  qui enserrent le lien dialectique de l’humour dans l’accompagnement, lien entre l’expérience de la confiance faite et la bousculade, l’interpellation pour avancer.

Article N°29 : Identité et accompagnement (M. Vial, 2013) Il s’agit d’un travail à partir du livre de Kaufmann, J-C. (2010). L’invention de soi, une théorie de l’identité. Paris : Fayard (2004). Ce livre parle de l’identité, comme l’indique le titre, mais en des termes tels qu’on croirait entendre parler d’évaluation, de projet ou d’accompagnement ! L’évaluation confondue avec le contrôle comme comparaison entre un référent et un référé, le projet réduit au programmatique, l’accompagnement assimilé à l’aide. Alors l’envie est venue de voir ce que deviendrait le texte si on remplaçait identité par accompagnement tout en ne changeant que le strict nécessaire pour faire comprendre où en est le concept d’accompagnement.

Article N°30 : Le style professionnel (F. Cenni-Goralczyk, 2013) »]Chaque intervenant adopte un style professionnel inachevé et inachevable construit par les différents processus qui s’entrelacent dans la professionnalisation. C’est un travail de Soi, une mise en tension des contractions qui l’animent en situation pour s’extraire du Moi et construire du Soi, tenter de porter le masque professionnel avec élégance et assurer le maintien de la posture, jouer son improvisation sans fausse note. La place du corps paraissant essentiel dans la relation à l’autre, en questionner l’usage dans l’accompagnement permet de considérer qu’il peut permettre d’assurer une posture mais également la desservir, c’est prendre conscience que le consultant à sa propre façon d’en jouer tout en mettant en relief la place de la sensorialité dans la construction du style professionnel et de la musique qui s’y rattache, en situation.

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